La Maison Bosc, confectionne depuis 1845, à Paris, les Costumes d'Audiences les plus prestigieux de la Magistrature, du Barreau, des Universités, en France et à l'Etranger.
Le port du costume d'audience par les professions judiciaires, relève au premier chef, d'une obligation réglementaire. La robe est le plus ancien costume et la plus ancienne tradition vestimentaire encore vivante.
« La robe est avant tout la manifestation la plus éclatante du symbole de la justice. Toute son histoire démontre que la robe des gens du Palais n’est que le reflet de l’autorité supérieure qui légitime le magistrat ou l’avocat dans sa fonction. Parmi les nombreux symboles illustrant la justice et lui donnant un caractère rituel (la balance, le bandeau, la glaive). La robe est le seul encore visuellement d’actualité.
Elle précise également le rôle de chacun. Pour les citoyens assistant pour la première fois à un procès, le costume joue un rôle clé pour la compréhension des débats. Il contribue également de manière significative à l’aspect cérémonial de la justice, aspect loin d’être négligeable par sa dimension sociale.
L’individu et sa personnalité sont ainsi effacés au profit de sa fonction : être l’un des acteurs d’une décision de justice en utilisant les prérogatives inhérentes à son rôle. Le monde la justice faisant partie de la noblesse de robe, avec tous les signes visibles et distinctifs, crée ainsi une véritable distance avec le simple sujet (notamment sur la longueur de la robe : plus la robe est longue, plus le rang « est élevé »).
La robe semble ainsi marquer une séparation entre deux mondes, celui du profane et le « monde extraordinaire », en dehors du temps ordinaire. La robe permet de faire naître un sentiment d’appartenance à une justice intemporelle, hors des modes qui se succèdent si rapidement.
Mais le port de la robe qui est une obligation, pas une option, est lié au serment et ne donne donc pas que des droits mais aussi des devoirs. »
Olivier des Moutis, Maison Bosc